Wellington House ◈ Dorofezran

J'avais besoin de voir ma soeur. J'ai toujours été proche d'elle et en ce moment, j'avais besoin d'elle. Je voulais lui parler de tout, de cette relation compliqué que j'ai avec Liv, le fait que nous avons couchés ensemble... Tout cela me tracassait, car depuis notre relation était devenue étrange. Puis il y avait l'arrivée de Dorofeïa dans ma vie. Je ne pouvais l'expliquer, mais j'avais l'impression que cette gamine faisait parti de moi, que je ne l'avais pas rencontré par hasard... Bref, toutes ses choses qui font qu'un frère a besoin de se confier à sa soeur. Je lui avais donc envoyé un sms pour qu'elle passe me voir à la maison. J'en profitais, car Olivia avait rencontré une fille avec qui elle s'était liée d'amitié et elle avait décidé de passer la journée avec elle. Quand à Feïa, elle m'avait dit qu'elle voulait un peu sortir et j'avais accepté. Après tout je ne pouvais pas la garder enfermer c'était une ado encore...
Après quelques minutes, Joan répondit positivement à mon invitation. J'étais content, je décidais de sortir et d'aller acheter un gâteau à la boulangerie. Je ne pouvais pas le faire moi même, je n'avais aucun ingrédient et surtout je ne voulais pas empoisonner ma soeur ! J'avais pris ma moto pour aller à la boulangerie, oui c'était une mauvaise idée, mais j'avais envie de la conduire, elle était restée au garage bien trop longtemps à mon gout. Arrivé à la Primrose Bakery, une charmante blonde me sert, je lui demande son meilleur gâteau et c'est tout sourire qu'elle me donne un gâteau au chocolat que j'aurais pu dévorer sur place ! Je la remercie en prenant le gâteau qu'elle a soigneusement mit dans un petit paquet et je fais le chemin retour jusqu'à chez moi.

Arrivé devant la maison je mets ma moto dans le garage et je vais dans la cuisine déposer le gâteau sur une belle assiette. Il n'est pas trop amoché, alors je suis content. J'attends la sonnerie et me dirige vers la porte d'entrée et j'ouvre. « Joan ! Tu as senti l'odeur du chocolat pour arriver pile au moment ou je rentre ? » Je la taquine et la prends dans mes bras pour l'embrasser. « Entre ! Ne reste pas dehors ! » Je referme la porte derrière elle et me dirige vers la cuisine. « Alors, comment vas-tu ? »

Assise dans mon bureau, j’écoute avec attention ce que la femme en face de moi est en train de me dire. Elle m’explique ce chien a été battu et que du coup, il se montre craintif. C’est chose normal, si le pauvre a pris des coups pendant un long moment. Hochant la tête, je lui signifie ainsi qu’il y a bien une place pour cette pauvre bête, dans notre refuge. La jeune femme se met à pleurer de soulagement, du moins, c’est ce que je suppose. La rassurant une dernière fois, je lui fais signe de sortir avec moi, pour que nous puissions aller chercher le chien qui se trouve dans sa voiture. Avec du temps, j’arrive à le faire sortir et à l’entrainer dans le chenil qu’il va occuper en espérant qu’il trouve rapidement une maison aimante.

Alors que je retourne dans mon bureau, je reçois un message. Un sourire s’affiche sur mon visage, lorsque je vois le nom qui apparait. Finalement, cette journée n’est peut-être pas aussi triste qu’elle en avait l’air. Je réponds positivement, sachant qu’Ethan ne rentrera pas de bonne heure ce soir. Sans perdre une seconde, j’attrape mes affaires et ferme les locaux, avant de filer. Mais avant de partir complètement du refuge, je vais nourrir les animaux et surtout voir comment va mon tout nouveau pensionnaire. Lorsque j’entre dans le chenil, je le vois reculer ce qui me fait mal au cœur. Mais au bout de dix minutes, j’arrive finalement à l’approcher ce qui me fait plaisir. Tout n’est peut-être pas perdu avec lui. Après avoir réussi à l’approcher, sans le toucher, je ressors du box et me dirige d’un pas rapide vers ma voiture. Puis sans perdre une seconde, je me mets en route, ayant hâte de retrouver mon frère, bien que je tente de mettre de côté la honte que je ressens à lui mentir depuis deux ans. J’aimerai lui parler de cette fausse couche et de tout ce qui a suivi, mais je ne le peux pas. J’ai peur qu’il m’en veuille pourtant … Tout en me garant devant chez Ezra, je regarde mon téléphone. Et finalement, bien que j’aie dit que je ne le ferais pas, j’envoie tout de même un message à Ethan pour le prévenir que je passe chez mon frère. Mettant mon mobile en silencieux, je me dirige vers la porte et sonne. Ezra me taquine et me prend dans ses bras. Je profite de ces quelques secondes, comme pour me rappeler du temps passé, où tout allait bien. « Bien sûr ! Tu connais mon amour pour le chocolat, donc je me devais pour être à l’heure ! ». Ezra me dit d’entrer, chose que je fais sans attendre. Mon frère m’a manqué. « Ça va surtout qu’on a un nouveau pensionnaire au refuge ! Et toi, comment vas-tu ? » Je le suis  dans la cuisine et aperçois le gâteau. Je souris et fais un clin d’œil à mon frère, sachant que ce n’est pas lui qui l’a fait. « Tu as fait des progrès en cuisine à ce que je vois ! »

Je venais d'arriver, j'avais juste eu le temps de poser le gâteau dans une belle assiette. Que la sonnerie retentit. Je souris et m'empressa d'ouvrir la porte et de taquiner ma sœur, lui disant qu'elle avait senti le chocolat pour arriver à ce moment précis. « Bien sûr ! Tu connais mon amour pour le chocolat, donc je me devais pour être à l’heure ! » Je me mis à rire à sa remarque et l'invita à entrer. C'est vrai que Joan était littéralement amoureuse du chocolat et moi aussi d'ailleurs. Petits, nous aimions faire des plan commando pour aller dans le bureau de notre père et manger les chocolats de sa cachette. Nous nous jamais fait engueuler. J'ai toujours pensé que c'est parce que nous étions discret et comme des agents secrets à la recherche du chocolat.. La vérité c'est que maman savait ce qu'on faisait et remettait tous les chocolats que nous avions mangés pour pas que papa s'en aperçoive. Je souris en pensant à ce moment nostalgique. Tout en me dirigeant dans la cuisine, je pose fièrement à côté du gâteau et je demande à ma grande soeur comment elle va. « Ça va surtout qu’on a un nouveau pensionnaire au refuge ! Et toi, comment vas-tu ? » J’écarquille les yeux. « Ne dis pas ça devant Olivia, elle veut un chien et ça fait plusieurs semaines qu'elle m'en parle... Sinon moi ça va.. » Joan me suit dans la cuisine et me fait un clin d'oeil quand elle voit le gâteau posé sur la table. « Tu as fait des progrès en cuisine à ce que je vois ! » Je lui souris. « Oui tu as vu ça ! C'était tellement compliqué de le sortir de sa boite et de le poser sur cette assiette sans le casser... »

Je ris avec elle doucement avant d'attraper deux verres. « Tu veux boire quelque chose ? Eau, soda, thé, café ? » J'attends sa réponse et je lui serre ce qu'elle veut. Je lui tends son verre et je m'installe au bar sur un tabouret. « Tu sais, je t'avais un peu parler de Dorofeïa... Du coup elle vit à la maison depuis quelques jours. Je voulais te le dire en face à face... Du coup il y a une nouvelle fille chez les Wellington... » J'avais un peu parler de Doro à Joan. Je lui avais raconté que mon supérieur voulait la mettre dans un centre de mineure et que j'étais contre ça et que s'il fallait je la prendrais chez moi, juste le temps qu'elle trouve une famille d'accueil... Mais je ne lui avait pas dit que finalement elle vivait à la maison.

Voir Ezra me fait un bien fou instantanément, surtout lorsqu’il m’accueille avec un gâteau au chocolat, bien que ce ne soit pas la seule raison. Le chocolat et les fruits rouges, sont vraiment des péchés mignons, et ça, mon frère le sait pertinemment. Ca a toujours été le cas, depuis que je suis enfant après tout ! Lorsqu’il me demande comment je me porte, je lui réponds que ça va, sans pour autant m’étaler sur le sujet, préférant parler du nouveau pensionnaire du refuge. C’est un sujet un peu moins glissant, que celui qui me rappelle sans cesse que je mens à mon frère, chose que je déteste, depuis deux ans maintenant. Lorsqu’il me dit pour Olivia, je souris, retentant un rire. « Je ne dirais rien à Olivia alors, c’est promis ! Hormis si elle vient me voir, je ne pourrai pas l’en empêcher. » Tout en suivant Ezra dans la cuisine, je lui fais un clin d’œil en voyant le gâteau dans une assiette. Comme je ne l’ai pas vu depuis quelques temps, je ne peux m’empêcher de le charrier un petit peu. Je ris face à sa réponse, que c’était compliqué de ne pas le casser en le sortant de la boîte et en le déposant dans une assiette. Je ne me doute pas que ça a dû être compliqué, ce qui me fait rire.

Ezra me demande ce que je veux boire et je réfléchis quelques secondes, avant de finalement choisir quelque chose de basique. « Un verre d’eau, s’il te plaît, m’ira très bien. » En attendant, je prends place sur un tabouret, face au bar tout en regardant autour de moi, bien querien n’est changé. Je me remercie Ezra lorsqu’il me tend mon verre et en prends de suite une gorgée. Mon frère prend place face à moi, avant de se mettre à parler. Je l’écoute avec attention, alors qu’il me parle de Dorofeïa. Effectivement, il m’a déjà parlé un petit peu de cette jeune fille qu’il avait sauvé, avant de dire à son supérieur qu’il pourrait la prendre chez elle pour que le jeune Dorofeïa n’aille pas dans un foyer. Ce que je pouvais comprendre. Il m’annonce donc qu’il y a une nouvelle personne dans notre famille. Je lui souris et pose ma main sur la sienne. « Tu as bien fait, après tout, les foyers ne sont pas ... très joyeux pour une adolescente. J’espère pouvoir la rencontrer bientôt, tout de même, vu que ça fait quelques fois que j’entends parler d’elle ! » Ca me semble étrange qu’Ezra est tout de même accepter. Mais après, je trouve qu’il a pris une bonne décision. Je reprends une gorgée avant de le regarder, un sourire malicieux aux lèvres, tout en jeter un coup d’œil sur le gâteau. « Tu crois qu’on pourrait l’attaquer ce gâteau ? Ce n’est pas que j’ai faim … mais c’est l’heure de goûter non ? ». Je me revois enfant, lorsque je voulais faire quatre heures, mais que ce n’était pas le bon moment encore. Ce sont tellement de bons souvenirs !

Quand Joan me parla du chien, je fis des yeux ronds, heureusement que Liv n'était pas dans les parages. Elle ne faisait que me répéter à quel point elle adorait les chiens et qu'elle en voulait un. Elle m'en a parlé encore hier et Doro s'y ai mise aussi en parlant toutes les deux de chiens durant le repas. Je ne faisais que lever au ciel, en soupirant. Je savais qu'à force j'allais craquer, mais bon... Je suppliais donc Joan de ne rien dire à Livia. « Je ne dirais rien à Livia alors, c’est promis ! Hormis si elle vient me voir, je ne pourrai pas l’en empêcher. » Je lui lancé un petit regard et en la menaçant gentiment de mon index je dis : « Non, même sous la torture tu as intérêt de rien dire ! » Nous rions un peu et je lui demanda de me suivre jusqu'à la cuisine et elle s'amusa à me taquiner avec le gâteau qui était posé sur la table.

Une fois qu'elle est installée je lui demande ce qu'elle veut boire. Je pose déjà les verres sur la table. « Un verre d’eau, s’il te plaît, m’ira très bien. » Je fais un signe de tête et j'ouvre le frigo prendre une bouteille d'eau fraîche et je lui sers un verre. Pour ma part, je prends une grand verre de thé glacé que Dorofeïa a préparé. Je lui ai dis que c'était ma boisson sans alcool préféré et elle a tout de suite voulu m'en préparer. Je dois dire qu'elle a très bien réussit. Il est très bon. Je remets le tout au frigo et reporte mon attention sur ma grande soeur. Je m'installe devant elle et je lui parle un peu de Doro. « Tu as bien fait, après tout, les foyers ne sont pas ... très joyeux pour une adolescente. J’espère pouvoir la rencontrer bientôt, tout de même, vu que ça fait quelques fois que j’entends parler d’elle ! » Je bois un peu de thé en écoutant Joan parlé. Je suis heureux qu'elle pense que j'ai bien fait. « Oui, au pire tu peux rester ce soir si ça ne gêne pas Ethan, elle sera là pour dîner. Puis tu peux aussi demander à ton mari s'il veut passer... » Je n'étais pas des plus amis avec Ethan, mais il était le mari de ma soeur et du moment qu'elle était heureuse et bien avec lui, cela m'était égal. Je vois Joan regarder le gateau et le dévorer des yeux. « Tu crois qu’on pourrait l’attaquer ce gâteau ? Ce n’est pas que j’ai faim … mais c’est l’heure de goûter non ? » Je ris en entendant la remarque de ma soeur, c'est vrai qu'elle a toujours été gourmande. « Mais oui, on va l'attaquer ! » Je me lève de ma chaise pour sortir un couteau et deux assiettes. Je lui sers une part et fait de même pour moi. Je mange quelques bouchés, avant de lui parler. « Il est vraiment bon ce gâteau ! Sinon qu'est ce que tu me racontes de beau ? J'ai une amie qui vient d'accoucher, du coup je me demandais quand est-ce que j'allais devenir tonton ?? » Je ris doucement et j'entends la porte claqué. « Ha toi qui voulait rencontrer Doro, je crois que tu vas être contente... ON EST DANS LA CUISINE ! » Criais-je un peu fort, pour que Dorefeïa m'attende.

J’avais demandé à Ezra de pouvoir sortir, je lui avais dit que je partais pour faire un tour à la patinoire mais en fait c’est à la Blackwood Academy que je m’étais rendue malgré mon jeune âge mes études secondaires étaient finies et bien que je n’étais guère certaine de pouvoir rester ici un cursus universitaire pourrait forcer les services sociaux à rester en Angleterre. Ezra ne pourrait plus me garder très longtemps mais je ne voulais pas retourner en Russie, ceci était mon propre moyen de contestation à un retour chez ma mère biologique. Évidemment je culpabilisais de le faire dans le dos du seul homme qui agissait comme un père avec moi, mais j’avais peur qu’il ne comprenne pas mes démarches et qu’il croit que je voulais le piéger en le forçant à me garder avec lui. Il s’était tellement impliqué dans ma vie, m’avait soutenue lorsque j’avais décidé d’avorter. Depuis je faisais bonne figure mais je savais qu’à un moment où à un autre, il me dirait que je devais partir. J’espérais simplement pouvoir m’inscrire à l’université de manière à ce qu’ils me gardent en Angleterre quitte à prendre une chambre dans la résidence universitaire en semaine et rentrer dans ma famille adoptive le week-end. Enfin rien n’était gagné et c’était un très gros pari mais qui ne tente rien n’a rien n’est-ce pas ? C’était le professeur de sciences occultes qui m’avait raccompagnée, après m’avoir croisé au supermarché sur le chemin du retour. Oui j’avais été faire les courses avec l’argent que j’avais gagné en faisant du baby-sitting, Ezra en faisait
tellement pour moi qu’il me paraissait normal de faire les courses. Bref c’était donc mademoiselle Grimm qui m’avait déposée devant la maison, Hécate nom de la déesse infernale grecque de la magie, son nom lui allait comme un gant au vue de son métier.

« Ha toi qui voulait rencontrer Doro, je crois que tu vas être contente... ON EST DANS LA CUISINE ! »

D’accord même pas le temps d’aller déposer le dossier de l’Université dans ma chambre. Je le cachais rapidement dans ma veste et rejoignis donc la cuisine.

« Bonjour » dis-je avec un grand sourire tout en déposant les sacs de course sur le plan de travail tout en mettant ce qu’il y avait besoin de mettre dans le frigo ce qui me permis de remarquer que le stock de thé glacé allait arriver à épuisement. Cela me fit glousser légèrement.

« Oui, au pire tu peux rester ce soir si ça ne gêne pas Ethan, elle sera là pour dîner. Puis tu peux aussi demander à ton mari s'il veut passer... ». Je me fige légèrement, lorsqu’Ezra me répond. Je ne me vois pas demander à Ethan si je peux rester chez mon frère ou non, pour le dîner. Surtout si ce dernier a touché une bouteille, je sais pertinemment que ça ne servira à rien de parlementer avec lui, vu que sa réponse sera un non. Ce qui m’étonne, c’est qu’Ezra propose ça, alors qu’il ne porte pas mon mari dans son cœur. Pour ne pas avoir à répondre, je souris à mon frère avant de lui demander s’il est possible d’entamer ce gâteau. Après tout, j’ai toujours été gourmande. Mon frère se lève et coupe deux parts, avant de m’en donner une. Sans attendre, j’entame le gâteau, qui est vraiment très bon. Ezra reprend la parole et je m’étouffe lorsqu’il parle d’enfant. Sait-il quelque chose ? Cachant mon mal aise derrière une quinte de toux, je suis ravie lorsque j’attends la porte d’entrée.

Ezra me dit que je vais être ravie, moi qui voulais rencontrer Dorofeïa. J’avoue que ça m’arrange bien, surtout qu’au moins, je ne suis pas obligée de répondre quoi que ce soit au niveau des enfants. C’est un sujet que j’arrive à cacher depuis maintenant deux ans, donc je serais ravie de pouvoir continuer à ne rien dire. La seule personne qui était au courant du cauchemar qui avait suivi cette mauvaise nouvelle, était Kerwan. Et malheureusement, avec sa perte de mémoire, il ne se souvenait de rien. Donc autant ne pas le dire … Surtout que dans le fond, Ethan n’était pas méchant. Il avait raison, tout était entièrement ma faute. J’aurai dû pouvoir lui donner un enfant … Je suis interrompue dans mes pensées, lorsque la fameuse jeune-fille arrive dans la cuisine. Elle est super jolie, et je me dis clairement que mon frère a bien fait de ne pas la faire aller dans un foyer. Souriant, je la regarde déposer les courses qu’elle a du faire. « Bonjour Dorofeïa. Ravie de te rencontrer, depuis le temps qu’Ezra me parle de toi ! » Je prends une nouvelle bouchée de gâteau, le temps de les laisser parler, s’ils le désirent. Après tout, ils ont sûrement dû prendre des habitudes. C’est chose commune, lorsqu’on vit de nouveau avec quelqu’un dans une maison. Souriant, je me tourne vers Ezra après avoir fini ma part de gâteau, espérant qu’il ne reparlerait pas d’enfants. « Alors quoi de neuf, petit frère ? Dorofeïa, tu devrais goûter le gâteau, il est super bon ! Ez’ a super bien choisi ! »